Un nouveau combat pour avoir un enfant !
Pauline, 37 ans, en congé parental, est en couple avec Yann depuis 7 ans. Il a subi un accident de la route alors qu’il était en couple depuis 2 ans.
« Avant l’accident, on en avait déjà parlé et on y pensait sérieusement. Puis, il y a eu l’accident et je ne savais pas spécialement que la paraplégie pouvait causer des problèmes de fertilité. »
Rapidement après l’accident, nous avons appris les conséquences de la paraplégie sur la fertilité, et nous avons donc consulté un centre spécialisé en fertilité. Le verdict est tombé, il est infertile à 100 %. Il a dû se faire opérer pour congeler ses spermatozoïdes, pour les récupérer le jour où nous voulions les utiliser. Quand on a pensé de nouveau à avoir un enfant, j’ai dû consulter pour vérifier que je n’avais pas de trouble de la fertilité de mon côté. Ils m’ont fait toute une batterie d’examens pour établir au mieux le parcours de procréation médicalement assistée. J’ai rencontré ensuite une gynécologue spécialisée en parcours PMA qui m’a expliqué le parcours à suivre. Puis, on rencontre les biologistes qui sont chargés de l’aspect bio-éthiques de la congélation et de l’implantation des embryons.
À la fin de ces deux rendez-vous, ma PMA a pu commencer (il y a peut-être d’autres RDV prévus pour certaines personnes en fonction de chaque cas particulier). Il y a plusieurs formes de PMA. Pour ma part, j’ai eu recours à l’étape la plus médicalisée : la FIV ICSI (injection intra- cytoplasmique). Je schématise pour expliquer : on prend un ovocyte et un spermatozoïde, avec une pipette, les professionnels mettent le spermatozoïde dans l’ovocyte de la femme. C’est médicalisé jusqu’au bout. On laisse l’ovocyte se diviser et devenir un embryon. À J +5, le spécialiste introduit l’embryon. Tout a commencé par ce qu’on appelle la stimulation, j’avais deux piqûres d’hormones par jour qui reproduisaient mon cycle en mode “ surboostage ”.
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Ecrit par Flora Mazarico