La décorporalisation est un sujet tabou et méconnu. Libérons ensemble la parole autour de ce phénomène et faisons avancer les choses.
Il est temps de s’en séparer et de se reconnecter !
Décorporalisation : comment se reconnecter à soi ?
La décorporalisation désigne la déconnexion de l’image corporelle et de l’esprit. Ce phénomène automatique d’auto-défense apparaît la plupart du temps face à un traumatisme. Le choc est si lourd et inacceptable, que le cerveau crée un court-circuit pour nous préserver des émotions post-traumatiques trop intenses. Nous nous retrouvons alors avec ce sentiment, permanent ou ponctuel, d’être loin de soi, de la réalité et de son environnement. Dans le cadre du handicap, la décorporalisation appelée aussi dissociation corporelle est fréquente, car l’intégrité physique et la conscience de son corps est chamboulée. Les multiples soins et accompagnements effectués par des professionnels, donnent l’impression que notre corps ne nous appartient plus. À tel point que nous percevons notre propre corps comme quelque chose et non plus comme une partie de soi. Ce sentiment de déconnexion profond provoque souvent de la négligence physique. Nous cessons d’être à l’écoute de notre organisme comme s’il ne nous appartenait plus.
Comment se libérer de la décorporalisation ?
Les méthodes consistent à se réapproprier son corps en l’aimant et en le valorisant. Il faut lui donner une place, en prendre
conscience avec positivité pour le réassocier à son esprit.
Pour cela, une méthode efficace : l’ancrage.
- Se mettre dans un état désiré où on se sent bien et où notre état psychologique est favorable.
- Se concentrer sur des pensées positives pour se libérer de la décorporalisation.
- Prendre de grandes respirations. Imaginer l’air circuler de votre bouche à vos orteils, à vos mains.
- En lien avec la respiration, on visualise son corps en bonne santé, dans son entièreté tout en le valorisant.
Le petit + N’hésitez pas à suivre vos ancrages en écrivant vos ressentis dans un petit carnet. Utile pour voir l’évolution !
Écrit par Flora Mazarico.