La surcharge mentale, les jugements des autres et de soi, les soins, les douleurs et le quotidien : difficile de lâcher- prise quand tant de choses accaparent notre esprit. À partir d’un stimulus qui réveille une peur, le mental provoque une réaction démesurée. On prend soudainement les choses à cœur, on se laisse envahir par les questions et les pensées et on cherche à avoir le contrôle. Le lâcher-
prise consiste à casser ce schéma.

Pour certains, la rationalisation de ces émotions et des évènements va être une bonne méthode : je décris, je ressens, je m’écoute, j’accepte puis je m’en détache. Concrètement il s’agit de laisser ses émotions s’exprimer pour ne plus en avoir peur. Parce que la peur de ressentir certaines émotions engendre les questionnements et le besoin de contrôle. Pour d’autres, les techniques de respiration comme la cohérence cardiaque ou la méditation vont être un formidable « bouton pause » aux prises de tête.
Elles aident en effet à se recentrer sur le moment présent. Faire une activité est aussi une très bonne manière de détourner intelligemment son attention et son énergie. La stimulation physique et/ou intellectuelle ralentit les ruminations. Elle nous fait évacuer ses
émotions sur le plan mental et physique et libère des hormones propices au lâcher-prise. Le sport est en ce sens un bon allié.
Le développement personnel peut également aider à lâcher-prise. Le fait de parler avec quelqu’un d’extérieur débloque beaucoup de peurs. Les différents outils permettent de prendre le temps de se questionner et de libérer ce qu’il y a dans notre petite tête à l’écrit pour enfin se laisser aller avec confiance.
